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Publié le :
23 novembre 2019
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Il se pourrait qu’on ait dû patienter quelques millénaires avant d’utiliser la raquette à neige comme accessoire sportif…  
Il y a très très longtemps on inventa tout d’abord le « soulier à neige » en peau de castor, pratique pour marcher sur la neige sans s’y enfoncer, puis on fabriqua la raquette en bois de mélèze ou de bouleau avec des lanières en cuir en peau de caribou, de phoque ou d’ours.   
« Monsieur Blanchot » sembla avoir inspiré les premiers fabricants de raquettes parce que « Blanchon », pour les intimes, a les pattes postérieures plus larges que les autres mammifères de sa famille lapins et font office de raquettes dans la neige leur permettant de se déplacer plus rapidement sans s’enfoncer. Il faut savoir que notre ami Blanchon est un lièvre variable et que sans lui, on serait encore à contourner la neige plutôt que de marcher dessus. 

  
De cette hypothèse est née une approche évolutionniste selon laquelle tous les peuples du monde confrontés à l’hiver pour survivre, chasser, trapper, se déplacer sur de plus moins longues distances, communiquer, découvrir d’autres territoires, continents, ont adapté ce « soulier » bien spécial à leur environnement qui restera longtemps un objet de première nécessité avant de devenir un incontournable pour les alpinistes désireux de repousser leurs limites sur le haut des montagnes.   
Dans le Couserans on peut imiter Monsieur Blanchot sur la neige à des altitudes raisonnables : par exemple au Cirque de Campuls, et il suffit alors de se rendre au bureau d’information touristique à Castillon pour louer des raquettes au tarif journalier de 6 € les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 10h à 17h. Il est conseillé de les réserver la veille au 05 61 96 72 64.

« Notre grande montagne est encore blanche, immobile et sans bruit Blanchon quelque part au coin d’un bois, peut-être, nous guette et sourit… »