À partir du 27/04/2024

Lorp-Sentaraille

Vernissage café papote le samedi 27 avril à 11h

Liis Lillo est née en 1987 à Tartu, en Estonie. Diplômée de l’institut supérieur des arts de Toulouse en 2013, elle s’intéresse au paysage en tant qu’expression de nos états intérieurs.

Elle marche, flâne avec son appareil photo à la recherche de paysages comme un support à une intériorité. Dans son atelier d’artiste à Toulouse, où elle travaille depuis 2016, elle emploie ces photographies pour créer des installations à partir de mobilier usagé. Sa pratique consiste à réutiliser des vêtements et des meubles d’occasion. Pour d’autres projets, elle fait du "surcyclage" de ses propres photographies et crée des micro-architectures.

Habit-A
série de photographies, 72,8 x 111cm tirages digigraphiques contre-collés sur dibond

Dans ma pratique, le vêtement est un moyen d’interroger le corps ; corps moral, politique, physique et psychique. Je mets en scène des sculptures vivantes. Les corps sont dissimulés dans l’espace par mimétisme des formes et des couleurs. Ce sont des actions de courte durée que je mène moi-même ou par une tierce personne dans l’intention d’incarner le paysage. Mes protagonistes sont immobilisés sous un vêtement pour se fondre dans la nature ou pour imiter l’architecture. Je mesure l’espace avec le corps en rapport aux théories de l’architecte romain Vitruve ; le corps humain est le point de référence à partir duquel l’architecture est construite. La notion d’abris apparaît en filigrane dans cette série à travers le choix des architectures et les habits protecteurs des protagonistes, pour mieux révéler l’impact de l’architecture sur notre vie.


Si un jour...
installation volumes, dimensions diverses, impressions sur le papier jet d’encre, contreplaqué, équerres

Ici, l’idée est de confronter des lieux réels à des micro-architectures de lieux imaginaires pour travailler à la façon dont notre mémoire et notre imaginaire influent sur notre perception du réel et comment notre ici se configure en regard du là-bas. Je décompose les images de divers paysages. Au départ, mon idée était de surcycler ces photographies pour convoquer des souvenirs et des paysages. Il s’agit de souvenirs que nous pouvons porter avec soi à l’échelle d’une maquette. La contrainte voulue est de travailler avec peu
de moyens en utilisant des chutes de bois issues de la récupération. Ces micro-architectures sont entre une réalité géographique et une part d’imagination. Mon intention est de réapproprier les paysages pour créer un nouvel imaginaire en flouant les frontières entre le réel et la fiction. Il est donc question de fragmentation des images pour créer de nouvelles perceptions.

Langues parlées

  • Français

Date

Du 27 avril 2024 au 06 juillet 2024
JoursHoraires
Mardi 15h00 à 19h00
Mercredi 10h00 à 13h00 et 15h00 à 18h00
Vendredi 15h00 à 19h00
Samedi 10h00 à 13h00 et 15h00 à 18h00

Prestations

Services