En Ariège, la « Route des cols » des Pyrénées fait un passage remarqué : les images par hélicoptère pendant le Tour de France nous amènent, à chaque passage sur l’un d’eux, de nouveaux assaillants sur 2 roues ! Vous ne vous y trompez pas ! De somptueux cols sauvages et exigeants, comme le col d’Agnes, le col de la Core, le col du Portet d’Aspet sont devenus mythiques.
Beaucoup d’autres plus modestes sont à découvrir, grâce à de nombreuses possibilités de boucles.

Cols ouverts toute l’année

  • Col de Port – 1250 m 
  • Col de Latrape – 1110 m 
  • Col de Catchaudégué – 893 m
Col de Port /

Cols fermés en hiver

(novembre à avril/mai généralement) 

  • Col d’Agnes – 1570 m 
  • Port de Lers – 1517 m 
  • Col de la Core – 1395 m 
  • Col de Péguère – 1375 m 
  • Col des Marrous – 990 m 
  • Col de Légrillou – 938 m 
  • Prat d’Albis – 1400 m 
  • Col de la Crouzette – 1241 m 

Le mur de Péguère, un classique des Pyrénées! 

Seuls deux passages du Tour de France sur le « mur de Péguère » auront suffi pour forger son caractère et le faire entrer dans le cercle très fermé des cols pyrénéens de légende. L’épisode des clous lors de son premier passage en 2013 ou l’échappée magnifique du breton Warren Barguil le 14 juillet 2017 ont inscrit à jamais « cette petite route » sur la carte des montées à effectuer au moins une fois dans sa vie.

Sur le papier, son profil reste abordable avec 9,3 km d’ascension à 7,9% de pente moyenne mais suffisant pour être décisif pour les plus grands coureurs, et pour les amateurs, vous brûler les cuisses au point de vous faire penser à changer de sport. 

Au départ de Massat, l’itinéraire emprunte la route du col de Port, qui s’élève doucement mais régulièrement jusqu’au col des Caougnous et ce gros virage à gauche en direction du col de Péguère.  À partir de ce moment, le vocable de mur prend tout son sens : 3,6 km à 12% avec des passages longs de 400 mètres à 18%…

Après être resté scotché, comme sur du goudron trop mou, la première rampe vous met tout de suite dans l’ambiance : route très étroite au milieu des bois, de la roche qui affleure, un revêtement incertain.

Un silence juste troublé par le bruit de son propre cœur et du souffle beaucoup trop court qu’il faut mobiliser pour avancer mètre par mètre. On l’a voulu, on y est et quel effort ! La première épingle arrive comme une première victoire et en effet il faut bien profiter du petit répit salvateur que la pente vous accorde pour attaquer la dernière rampe et qui finira de vous hisser vers le col et un panorama spectaculaire sur la chaîne des Pyrénées ! 
À ce moment-là vous pourrez proclamer : j’ai vaincu le terrible mur de Péguère !