Saint-Lizier

Visite commentée du Cloître et du Trésor de Saint Lizier

Visite par Jean Pierre Bareille

Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
La cathédrale qui doit son nom à Lizier de Couserans, évêque qui participa au concile d'Agde au VIe siècle, est construite au XIe siècle et consacrée en 1117 sous l'épiscopat de l'évêque Jordanes Ier (1094-1155).
Sa partie la plus ancienne est le mur septentrional de la nef aux fenêtres romanes visibles depuis la galerie sud du cloître. Au XIe siècle elle est agrandie vers l'est par un transept et un chevet à trois absides. Ces travaux sont terminés lors de sa consécration. Dans le dernier quart du XIIIe siècle et au tout début du XIVe siècle, l'évêque Auger II de Montfaucon fait voûter le chœur et l'abside, élargir le transept et construire le clocher octogonal de style toulousain.
Aux XIVe siècle et XVe siècle la nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives. Elle reste cathédrale jusqu'en 1655.
Jusqu'au XVIIe siècle, la ville de Saint-Lizier se composait de deux villes juxtaposées ayant chacune sa cathédrale, avec un seul évêque qui était seigneur direct d'une des deux moitiés de la ville, l'autre moitié ayant pour seigneur le comte de Comminges auquel elle appartenait. En 1655, l'évêque Bernard de Marmiesse (évêque de 1654 à 1680) réunit les deux chapitres en un seul.
L'église inférieure, Saint-Lizier auquel cet article est consacré, fut dès lors abandonnée comme cathédrale et l'église Notre-dame de la Sède, contigüe au palais épiscopal, resta seule en possession de ce titre. Jusqu'au Concordat de 1801 Saint-Lizier reste le siège de l'évêché du Couserans.

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